Des Symphorinois plus conquérants
La mentalité a bien changé.
- Publié le 12-10-2019 à 12h18
- Mis à jour le 14-10-2019 à 09h14
La mentalité a bien changé. Avec un capital de 13 points sur 21 et une 3e place, le Rapid Symphorinois s’apprête à jouer dimanche un vrai match au sommet face à l’une des équipes qui le devancent. En voyant jouer les troupes de Pascal Buntinx, on n’est pas vraiment étonné de cette réussite.
"On fait partie des équipes qui proposent un foot vers l’avant et on essaie d’imposer notre jeu , confie Laurent Kwembeke. Dans la mentalité, on a changé par rapport à l’an passé. La saison dernière, c’était une année d’observation. On prenait nos repères dans la mesure où beaucoup de joueurs découvraient la Nationale. On a fait une très bonne saison et aujourd’hui on veut s’imposer. La maturité s’installe de plus en plus et le club a pris conscience de ses possibilités."
Voilà Jette , l’une des bonnes surprises du début de saison, prévenu.
"Je ne me suis pas trop intéressé à l’adversaire mais on sait qu’on doit le prendre avec sérieux, comme tous les autres. Il n’y a pas une si grande différence entre les équipes de tête et celles de bas de classement, et il faut aborder chaque rencontre avec la bonne mentalité. On l’a encore vu la semaine passée, où on a dû attendre la fin de match pour arracher un point à Wavre."
On dit que l’appétit vient en mangeant. Les Montois ambitionnent-ils un tour final vu leur bon début de saison ?
"Tout est possible mais pour le moment on a les pieds sur terre. Vu notre état d’esprit quand on s’entraîne et qu’on entame les matchs, on peut faire de bonnes choses. Si ça continue de se passer comme ça, on verra, mais c’est clair que c’est quand on ne se donne plus d’objectifs qu’on joue moins bien."
Pourtant, les Chiconniers restent perfectibles.
"C’est pour ça qu’il ne faut pas s’emballer. On a encore vu la semaine passée qu’on a du mal face aux équipes qui nous attendent."
Pour le médian du Rapid, c’est une renaissance, après une période de remise en question.
"Je me suis demandé si les sacrifices de la Nationale en valaient la peine, à côté de la vie de famille ou du travail, où je suis souvent sur la route. Mais je ne regrette pas du tout d’être revenu dans ce club. Mes potes et l’ambiance particulière de Saint-Sym, ça m’aurait fait de la peine de lâcher ça."